Le métier de fleuriste : généralité et méthode de gestion de l’activité

Le métier de fleuriste existe depuis 1830 en France. C’est donc une activité qui, malgré sa vétusté, a survécu aux nombreuses crises, à la technologie et à l’inflation. En effet, malgré la prolifération des fleurs en plastique et des décorations, ce métier artisanal a su fidéliser le cœur de nombreux adeptes dans l’Hexagone qui continue de recourir à leurs services. D’ailleurs, en preuve de leur popularité indéfectible, ce ne sont pas moins de 15 000 fleuristes qui opèrent en France sur un marché qui rapporte 1 milliard d’euros par an. Ainsi, comment devenir fleuriste ? Quelles sont les tâches et les missions qui incombent à cet artisan ? Quelles sont les formations nécessaires ? Et surtout, comment choisir une caisse enregistreuse adaptée à son activité ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur le métier de fleuriste.

Un fleuriste, qu’est-ce que c’est ?

Le fleuriste est considéré comme un botaniste qui sait tout sur l’art des fleurs et sur la composition florale. En d’autres termes, il dispose de toutes les connaissances et les compétences nécessaires pour :

  • Acheter des fleurs de qualité
  • En prendre soin en les taillant et en les coupant
  • Être capable d’organiser et d’arranger ses fleurs suivant les demandes des clients
  • Être en mesure d’informer et de conseiller les clients par rapport aux différents types de fleurs

Tout au long de son parcours, un fleuriste peut également être amené à côtoyer d’autres spécialistes des végétaux, notamment :

  • L’horticulteur : qui est spécialisé dans la culture et le développement des végétaux en tout genre (arbres, arbustes, fleurs, plantes, etc.), notamment les plantes d’intérieur dites ornementales.
  • Le floriculteur : qui est spécialisé dans le domaine de la plantation et de la commercialisation de fleurs.
  • Le paysagiste : qui est spécialisé dans la mise en place et l’aménagement des espaces fleuris et des espaces verts.

Quelles sont les missions d’un fleuriste ?

En plus de ses capacités dans le domaine floral, un bon fleuriste doit disposer de quelques compétences managériales pour faire fonctionner son commerce. En autres choses, ce dernier sera chargé de :

  • Gérer son activité et son commerce
  • Mettre de l’ordre dans ses commandes et ses livraisons
  • Garder un œil sur son stock et sur la qualité de sa marchandise
  • Recevoir les clients de la façon la plus efficace possible, surtout durant les périodes d’affluence
  • Fidéliser sa clientèle afin que cette dernière ne se tourne pas vers la concurrence

Bien entendu, pour y parvenir, le fleuriste devra se munir de tous les moyens qui sont à sa disposition, que ce soit au niveau des matériels ou du personnel.

Comment devenir fleuriste ?

Comme n’importe quelle profession, le métier de fleuriste ne se pratique qu’après le suivi d’une formation adéquate. Une fois qu’il aura acquis toutes les connaissances dont il aura besoin, le jeune diplômé devra aussi se préparer pour son entrée sur le marché et dans le monde professionnel. Pour y parvenir sans encombre, il devra donc prendre connaissance de tous les moyens dont il doit disposer pour mener à bien son projet.

fleuriste qui prépare un bouquet

Formation à suivre

Un apprenti fleuriste a généralement le choix entre de nombreuses formations, notamment :

  • Un CAP fleuriste (certificat d’aptitude professionnelle) : qui s’étend généralement sur 2 ans
  • Un BP fleuriste (brevet professionnel) : qui se prépare en 2 ans et qui permet d’acquérir des capacités à la fois techniques et managériales
  • Un BM fleuriste (brevet de maîtrise) : qui s’étend aussi sur 2 ans et qui permet de bénéficier des mêmes avantages d’un BP
  • Un baccalauréat professionnel horticole

S’il n’a pas les moyens ou la patience de se former, l’apprenti peut aussi s’imprégner du milieu en travaillant pour un fleuriste expérimenté pendant au moins 6 ans. Une fois qu’il aura acquis les ficelles du métier, il pourra se lancer à son compte.

Les différents moyens d’exercer

Les fleuristes ne sont pas tous de petits artisans qui tiennent une petite boutique dans une rue populaire de quartier. En effet, il existe différent moyen d’exercer cette profession, à savoir :

  • En travaillant pour une grande franchise de commerce florale à l’échelle régionale ou nationale comme Interflora, Monceau Fleur ou encore Florajet
  • En secondant un fleuriste expérimenté dans sa boutique
  • En ouvrant sa propre boutique et même, sa proche franchise si le marché est fructueux

Il est aussi important de savoir que le métier de fleuriste requiert un minimum d’investissement et beaucoup de détermination. Pour cause, les journées de ce genre de professionnel commencent, le plus souvent, très tôt et se finissent très tard.

Moyens nécessaires

Dans un premier temps, un fleuriste devra trouver un local destiné à accueillir sa boutique. De préférence, ce dernier devra se trouver en plein centre-ville ou près d’une rue piétonne pour être sûr d’attirer le plus de clients possible. L’endroit choisi devra également respecter certaines normes, notamment une bonne hygiène, un taux d’humidité inférieur à 95 % et une température ambiante comprise entre

Pour démarrer, un fleuriste aura aussi besoin de matériel. Il sera question, entre autres choses, d’étagères d’outils, de pots, de mobilier spécifique à la vente, d’un véhicule pour les livraisons et de matériels informatiques destinés à la gestion du commerce. Enfin, si besoin, il peut également engager du personnel pour l’épauler. Au début, il peut s’agir de stagiaire. Puis, une fois que le marché sera stable, il pourra opter pour des employés permanents.

Quelles sont les obligations d’un fleuriste ?

En tant que commerçant et entrepreneur, un fleuriste doit se soumettre à certaines règles d’un point juridique et administratif. Ainsi, pour que son activité puisse être reconnue par les autorités, il devra :

  • Être inscrit dans le registre du commerce
  • Être inscrit dans le répertoire des métiers
  • Être inscrit au centre de formalité de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat
  • Réaliser un stage de 4 jours destinés à l’initier à la création et au fonctionnement d’une entreprise

Quel statut juridique pour le métier de fleuriste ?

Avant de s’inscrire auprès du centre de formalité de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, un futur fleuriste doit réfléchir à l’avance au statut juridique qu’il souhaite adopter. Ainsi, il aura le choix entre :

  • L’EI ou Entreprise Individuelle
  • L’EIRL ou Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée
  • L’EURL ou Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée
  • La SASU ou Société par Actions simplifiée Unipersonnelle

Quel est le salaire moyen d’un fleuriste ?

En moyenne, un fleuriste peut gagner dans les environs de 1200 euros à 1500 euros par mois s’il est employé dans une boutique, ce qui est malheureusement un peu moins que le SMIC. Cependant, s’il travaille à son compte et que sa boutique fait l’objet de beaucoup d’affluence, un fleuriste indépendant peut générer un chiffre d’affaires de plus de 3500 euros par mois.

Caisse enregistreuse pour fleuriste : comment choisir ?

Un fleuriste devra obligatoirement se munir d’une caisse enregistreuse pour gérer les finances de ses magasins. En effet, contrairement à un livret de facturation classique, cet appareil permet de contrôler plus facilement sa comptabilité tout en se soumettant à ses obligations fiscales.

D’une part, il aura donc besoin d’une caisse enregistreuse fleuriste pratique et peu encombrante. C’est notamment le cas des Smartphones et des tablettes qui peuvent être emportés n’importe où. Il ne faut pas oublier que, pour écouler ses marchandises, un fleuriste peut être amené à participer à des foires ou à des festivals. Pourtant, il n’est pas rare que ce genre d’endroit ne propose pas de raccordement électrique.

D’autre part, il devra opter pour un logiciel de caisse adapté aux besoins de ses clients et à ceux de son activité. Il faudra aussi faire attention à ce que le programme choisi soit conforme à la norme NF 525 plébiscitée par la loi de finances de 2018. Auquel cas, il s’expose à une lourde amende de 7500 euros. Les coûts de ce genre de logiciels sont, pour la plupart, relativement abordables à condition d’avoir une activité stable.

Le métier de fleuriste en vaut-il toujours la peine ?

Actuellement, le métier de fleuriste perd lentement de sa superbe, mais il ne rendra pas l’âme avant longtemps. Pour cause, les fleurs sont présentes dans tous les aspects de la vie quotidienne, que ce soit dans le bonheur ou dans le malheur. Les fleuristes ont donc encore un bel avenir devant eux.